Vigipirate au niveau maximum : jusqu’à quand est-ce tenable ?
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Vigipirate au niveau maximum : jusqu’à quand est-ce tenable ?
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Malgré la mort des frères Kouachi et d’Amedy Coulibaly lors des assauts de vendredi, et même si Hayat Boumedienne, soupçonnée de complicité, s’est envolée pour la Syrie, le plan Vigipirate reste au niveau maximum « alerte attentat » en Ile-de-France.
En pratique, il est fréquent de croiser des policiers, gendarmes et soldats en patrouille dans les rues de Paris. Ils gardent aussi de nombreux « sites sensibles » (bâtiments officiels, religieux, écoles, gares, lieux d’affluence...), y compris des immeubles devant lesquels ils ne stationnent pas d’habitude (organes de presse, grands magasins). A ce jour, les effectifs sont les suivants :
Combien de temps ce déploiement exceptionnel des forces de sécurité va-t-il durer ? Jusqu’à nouvel ordre. Mais d’ici quelques semaines, la réalité ne manquera pas de ressurgir. Temps de travail, paiement des heures supplémentaires, jours de « récup », congés, permissions... Et parmi les policiers, gendarmes et soldats mobilisés, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne."""""
Comme les policiers, ils ont droit à deux jours de repos hebdomadaires, mais ceux-ci peuvent être décalés dans le temps. Avec l’alerte Vigipirate, une partie de leurs droits à permission, 45 jours par an, peut être reportée. L’état-major des armées dresse un panorama des forces engagées :
http://rue89.nouvelobs.com/2015/01/14/vigipirate-maximum-jusqua-quand-est-tenable-257071
Malgré la mort des frères Kouachi et d’Amedy Coulibaly lors des assauts de vendredi, et même si Hayat Boumedienne, soupçonnée de complicité, s’est envolée pour la Syrie, le plan Vigipirate reste au niveau maximum « alerte attentat » en Ile-de-France.
En pratique, il est fréquent de croiser des policiers, gendarmes et soldats en patrouille dans les rues de Paris. Ils gardent aussi de nombreux « sites sensibles » (bâtiments officiels, religieux, écoles, gares, lieux d’affluence...), y compris des immeubles devant lesquels ils ne stationnent pas d’habitude (organes de presse, grands magasins). A ce jour, les effectifs sont les suivants :
- 4 100 CRS et gendarmes mobiles sont déjà déployés, a précisé Manuel Valls lundi.
- Depuis mardi soir, on atteint le nombre de « 10 000 militaires » engagés dans « la protection du territoire national, dont Vigipirate fait partie », précise l’état-major des armées. Avant les attentats, ils étaient 2 500 quotidiennement, soit quatre fois moins – 1 000 environ pour assurer le niveau « renforcé » de Vigipirate et 1 500 autres pour « protéger l’espace aérien et maritime » français.
- 4 700 policiers et gendarmes surveillent 717 écoles et lieux de culte juifs dans toute la France. Le préfet Patrice Latron a été chargé de coordonner la sécurité de ces sites.
Combien de temps ce déploiement exceptionnel des forces de sécurité va-t-il durer ? Jusqu’à nouvel ordre. Mais d’ici quelques semaines, la réalité ne manquera pas de ressurgir. Temps de travail, paiement des heures supplémentaires, jours de « récup », congés, permissions... Et parmi les policiers, gendarmes et soldats mobilisés, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne."""""
Gendarmerie et armée
Dans la gendarmerie et dans l’armée, les militaires n’ont pas le même statut. Leur temps de travail n’est pas normé. Les heures supplémentaires n’existent pas et celles effectuées de nuit ou le dimanche ne sont pas majorées.Comme les policiers, ils ont droit à deux jours de repos hebdomadaires, mais ceux-ci peuvent être décalés dans le temps. Avec l’alerte Vigipirate, une partie de leurs droits à permission, 45 jours par an, peut être reportée. L’état-major des armées dresse un panorama des forces engagées :
C’est « le chef de détachement » qui « assure et adapte les relèves des équipes ». Celles-ci bénéficient « du régime des indemnités dites de “service en campagne”.« Les unités viennent de Fréjus, Douai, Agen, Castres, Suippes, Valdahon... Toutes les régions sont concernées. Ces effectifs n’ont pas été pris sur les militaires en opérations ou en cours de projection sur les théâtres à l’étranger. Les permissions sont planifiées directement par les unités, et au cas par cas en fonction des activités opérationnelles de ces dernières. Dans ce cadre, les phases de récupération, les périodes de permission, les cycles d’entraînement, de préparation opérationnelle et d’engagement en opération sont conciliés, adaptés et pris en compte. »
Tout est prévu pour cela. Jean-Hugues Matelly, gendarme et fondateur de l’association professionnelle GendXXI, pense que tout devrait bien se passer “pendant plusieurs semaines”.“Il s’agit d’une ‘prime’ dès lors que les militaires sont déployés en mission en dehors de leur garnison. Pour l’heure, ce déploiement opérationnel d’envergure sur le territoire national ne pose pas de problème.”
Il craint que la situation ne se détériore si l’alerte devait perdurer “plus de trois ou quatre mois”.“L’engagement opérationnel pour une mission de ce type est au cœur de la mission des militaires, il n’est donc pas question de compter les jours. Mais si ce dispositif doit durer, des mesures devront être prises : les militaires ont des familles et des enfants.”
Surtout, Jean-Hugues Matelly ne voudrait pas que les militaires “servent de variable de gestion”.“Il faudrait alors permettre des permissions, des retours au cantonnement, des séances de formation, faire tourner les effectifs des opérations extérieures (Opex). Ces militaires ne vont pas s’occuper en permanence de Vigipirate. Par moments ils auront besoin de s’entraîner, de se reconditionner pour aller en Opex, de récupérer après.”
“Comme il n’y a pas de paiement des heures supplémentaires, leur temps est moins coûteux que celui de la police.”
http://rue89.nouvelobs.com/2015/01/14/vigipirate-maximum-jusqua-quand-est-tenable-257071
Alain Vasseur- Localisation : Drome
Emploi/loisirs : Retraité Gie
Re: Vigipirate au niveau maximum : jusqu’à quand est-ce tenable ?
il est bien là le problème! jusqu'à quand... car toute cette logistique coûte.. dans la situation politico-économique actuelle, c'est plus réduction de budget que l'inverse.
et puis les terroristes ne sont pas bêtes non plus, ils vont attendre la faille, l'instant où ils verront que la "garde" baisse.
et puis les terroristes ne sont pas bêtes non plus, ils vont attendre la faille, l'instant où ils verront que la "garde" baisse.
trégor
Les réservistes de la 9e BIMa en route pour Vigipirate.
61 réservistes de la brigade d'infanterie de marine ont quitté Angers ce matin pour rejoindre la région parisienne. Sur la photo (6e RG), le chef de corps du 6e RG adresse quelques mots aux marsouins avant leur départ; les partants ont aussi été salué par le colonel Albert, le patron de la réserve de la "9".
Avec la 11e BP et la 2e Brigade blindée, les marsouins vont prendre part à Vigipirate.
"""A partir de ce week-end, des réservistes issus de trois brigades de l'armée de terre vont être engagés dans le dispositif Vigipirate. Il s'agit des réservistes de la 9e BIMa, de la 11e BP et de la 2e brigade blindée (et non pas de la 27e BIM, comme je l'ai précédemment écrit). L'ensemble forme un Guépard Réserve de 200 hommes (3 fois 61 soldats et un EMT).""""
Alain Vasseur- Localisation : Drome
Emploi/loisirs : Retraité Gie
Vigipirate : Le déploiement de 10.500 militaires sur le territoire national est aussi un défi logist
Posté dans Forces terrestres, Terrorisme par Laurent Lagneau
Suite aux attentats qui ont endeuillé la France entre les 7 et 9 janvier, le président Hollande a décidé le déploiement de 10.500 militaires sur le territoire national dans le cadre d’une opération intérieure dont le format atteint les limites du contrat opérationnel des armées tel qu’il a été fixé par le dernier Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale (LBDSN).
Il s’agit donc d’une véritable opération militaire, destinée à épauler les forces de police et de gendarmerie et à protéger les sites dits sensibles. Et cela suppose un effort logistique d’autant plus conséquent que le préavis a été court. Lancée le 12 janvier, les effectifs mobilisés étaient déployés le lendemain soir.
Et qui dit préavis court dit urgence… Et comme le souligne le Sirpa (Service d’informations et de relations publiques des armées) Terre, via son compte Facebook, « dans l’urgence, il n’est pas possible de tout régler instantanément ». La première des priorités a donc été de trouver les infrastructures pouvant accueillir les soldats mobilisés. Et les réformes qui ont impacté les forces armées ces dernières années compliquent la donne.
En région parisienne, par exemple, le ministère de la Défense n’a plus d’emprises assez nombreuses pour héberger et nourrir « massivement des effectifs volumineux non prévus« , indique le Sirpa Terre.
S’agissant de l’alimentation, cette dernière précise que « objectif est de pouvoir garantir un repas chaud par jour à chaque militaire déployé » ce que la « dispersion des points de garde permet difficilement de faire plus ». D’où le recours aux rations de combat, qui « sont justement là pour donner toute la souplesse et l’autonomie nécessaires au dispositif de sécurité ».
Aussi, les conditions de vie des militaires engagés dans cette opération intérieure sont spartiates. Du moins le sont-elles « momentanément ». Mais elles « participent justement de la capacité des soldats de l’armée de Terre à remplir leur mission au plus vite, dès les ordres donnés, au détriment provisoire d’un certain confort. Ce dernier vient ensuite, dès que les conditions le permettent, afin effectivement de pouvoir durer », assure le Sirpa Terre.
http://www.opex360.com/2015/01/17/vigipirate-le-deploiement-de-10-500-militaires-sur-le-territoire-national-aussi-defi-logistique/
Suite aux attentats qui ont endeuillé la France entre les 7 et 9 janvier, le président Hollande a décidé le déploiement de 10.500 militaires sur le territoire national dans le cadre d’une opération intérieure dont le format atteint les limites du contrat opérationnel des armées tel qu’il a été fixé par le dernier Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale (LBDSN).
Il s’agit donc d’une véritable opération militaire, destinée à épauler les forces de police et de gendarmerie et à protéger les sites dits sensibles. Et cela suppose un effort logistique d’autant plus conséquent que le préavis a été court. Lancée le 12 janvier, les effectifs mobilisés étaient déployés le lendemain soir.
Et qui dit préavis court dit urgence… Et comme le souligne le Sirpa (Service d’informations et de relations publiques des armées) Terre, via son compte Facebook, « dans l’urgence, il n’est pas possible de tout régler instantanément ». La première des priorités a donc été de trouver les infrastructures pouvant accueillir les soldats mobilisés. Et les réformes qui ont impacté les forces armées ces dernières années compliquent la donne.
En région parisienne, par exemple, le ministère de la Défense n’a plus d’emprises assez nombreuses pour héberger et nourrir « massivement des effectifs volumineux non prévus« , indique le Sirpa Terre.
S’agissant de l’alimentation, cette dernière précise que « objectif est de pouvoir garantir un repas chaud par jour à chaque militaire déployé » ce que la « dispersion des points de garde permet difficilement de faire plus ». D’où le recours aux rations de combat, qui « sont justement là pour donner toute la souplesse et l’autonomie nécessaires au dispositif de sécurité ».
Aussi, les conditions de vie des militaires engagés dans cette opération intérieure sont spartiates. Du moins le sont-elles « momentanément ». Mais elles « participent justement de la capacité des soldats de l’armée de Terre à remplir leur mission au plus vite, dès les ordres donnés, au détriment provisoire d’un certain confort. Ce dernier vient ensuite, dès que les conditions le permettent, afin effectivement de pouvoir durer », assure le Sirpa Terre.
http://www.opex360.com/2015/01/17/vigipirate-le-deploiement-de-10-500-militaires-sur-le-territoire-national-aussi-defi-logistique/
Alain Vasseur- Localisation : Drome
Emploi/loisirs : Retraité Gie
Vigipirate: finalement, c'est (presque) une opération extérieure comme les autres.
Source : Lignes de Défense
"Le défi logistique est donc de taille et les services concernés du ministère s'emploient à le relever, en mettant tout en œuvre, jour et nuit. Mais, dans l'urgence, il n'est pas possible de tout régler instantanément. La priorité a donc été, dans un premier temps, d'abriter les soldats dans des infrastructures "en dur" et non pas sous des tentes. Le reste (chauffage, lits pliants, etc.) a suivi ou va suivre, aussi vite que possible. Concernant la nourriture, l'objectif est de pouvoir garantir un repas chaud par jour à chaque militaire déployé. La dispersion des points de garde permet difficilement de faire plus. Les rations de combat sont justement là pour donner toute la souplesse et l'autonomie nécessaires au dispositif de sécurité. Enfin, vous ne le savez peut-être pas, mais les très nombreuses fermetures d'unités, depuis plus de 15 ans, font que le ministère de la Défense n'a plus, à Paris et en Île-deFrance, beaucoup d'emprises capables d'accueillir et nourrir massivement des effectifs volumineux non prévus.
Jeudi matin, Jean-Yves Le Drian sera devant la commission de la Défense et des forces armées, à l’Assemblée nationale. Au menu: une audition sur les opérations de sécurité intérieure.
Je ne sais pas si un élu interrogera le ministre sur la logistique et le coût de l'engagement de dix mille soldats sur le territoire national. Jean-Yves Le Drian, s'il a besoin d'éléments de langage, pourra toujours reprendre le texte paru le 16 janvier sur le compte Facebook de l'armée de terre, dont voici un extrait:
"Le défi logistique est donc de taille et les services concernés du ministère s'emploient à le relever, en mettant tout en œuvre, jour et nuit. Mais, dans l'urgence, il n'est pas possible de tout régler instantanément. La priorité a donc été, dans un premier temps, d'abriter les soldats dans des infrastructures "en dur" et non pas sous des tentes. Le reste (chauffage, lits pliants, etc.) a suivi ou va suivre, aussi vite que possible. Concernant la nourriture, l'objectif est de pouvoir garantir un repas chaud par jour à chaque militaire déployé. La dispersion des points de garde permet difficilement de faire plus. Les rations de combat sont justement là pour donner toute la souplesse et l'autonomie nécessaires au dispositif de sécurité. Enfin, vous ne le savez peut-être pas, mais les très nombreuses fermetures d'unités, depuis plus de 15 ans, font que le ministère de la Défense n'a plus, à Paris et en Île-deFrance, beaucoup d'emprises capables d'accueillir et nourrir massivement des effectifs volumineux non prévus.
La suite de l 'article en cliquant sur le lien ci-dessous.
Alain Vasseur- Localisation : Drome
Emploi/loisirs : Retraité Gie
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