Le Général Favier parle sur RTL !
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Le Général Favier parle sur RTL !
Extraits d'un article du site LCI.TF1 portant sur la déclaration du Général Favier à RTL !
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a été informé des événements dimanche matin, a-t-il précisé, mais "en aucun cas nous n'avons su dans la journée de dimanche qu'il y avait un lien direct" entre le tir de grenade et le décès, insiste-t-il, tout en comprenant "qu'on puisse s'interroger". Selon lui, "il y a concomitance entre le tir de la grenade et la découverte du corps de Rémi Fraisse au sol, mais les munitions utilisées n'ont jamais occasionné de tels dégâts (...)et "n'ont jamais eu d'effets comparables à ceux observés sur le corps" du militant, a-t-il précisé. Il faut du temps pour établir le lien". "Donc d'autres hypothèses se dessinent" à ce moment-là. "Est-ce que c'est la grenade seule, est-ce que c'est la grenade et autre chose?"
Denis Favier a également réfuté à plusieurs reprises toute volonté de dissimuler des informations. "C'est inconcevable", "ça n'a pas de sens", "que cacher ? Il est impossible d'imaginer que des gendarmes puissent cacher la mort d'un opposant dans le cadre d'une opération d'ordre public", a-t-il insisté.
L'auteur du tir de la grenade "est un homme choqué"
Considérant que les gendarmes ont été "agressés" par des "casseurs qui ont pris le pas sur les manifestants", le directeur général de la gendarmerie nationale considère que ses hommes "se sont défendus". Denis Favier a par ailleurs rencontré le militaire qui a tiré la grenade explosive. "C'est un homme choqué", commente-t-il.
Considérant que les gendarmes ont été "agressés" par des "casseurs qui ont pris le pas sur les manifestants", le directeur général de la gendarmerie nationale considère que ses hommes "se sont défendus". Denis Favier a par ailleurs rencontré le militaire qui a tiré la grenade explosive. "C'est un homme choqué", commente-t-il.
Les PV d'auditions des gendarmes, rendus publics mercredi par Le Monde et Mediapart, "n'ont jamais été portés à ma connaissance, ces éléments-là ont été portés à la connaissance de ceux qui font l'enquête", c'est-à-dire à l'autorité judiciaire, avait affirmé jeudi matin le ministre de l'Intérieur sur France Inter. "J'ai appris dans la matinée de dimanche qu'il y avait eu un mort à Sivens (...) de mon cabinet mais également du directeur général de la gendarmerie, qui m'a donné les informations suivantes : la mort de Rémi Fraisse, ensuite le fait qu'une grenade offensive avait été lancée, mais que la gendarmerie considérait qu'elle n'était pas à l'origine de la mort pour des raisons qui tiennent au fait qu'aucune grenade offensive n'a occasionné la mort de manifestants au cours des dernières années", a martelé Bernard Cazeneuve.
Selon les documents publiés mercredi par Le Monde et Mediapart, les gendarmes se doutaient dès le début que la mort du manifestant Rémi Fraisse, le 26 octobre, était due à une grenade des forces de l'ordre, ce qui contredit les premières déclarations officielles... "Lorsque j'apprends cet événement, je ne souhaite qu'une chose, c'est que la justice qui est déjà saisie de cette affaire communique. Elle ne le fait pas. Je ne souhaite pas que l'on puisse reprocher au ministère de l'Intérieur d'avoir caché la mort d'un jeune homme à l'occasion d'une opération de maintien de l'ordre". Le ministre de l'Intérieur a par ailleurs déclaré qu'il annoncerait dans les prochaines heures des décisions "extrêmement fortes" concernant l'utilisation des munitions par les forces de l'ordre.
Alain Vasseur- Localisation : Drome
Emploi/loisirs : Retraité Gie
Ce que dit le gendarme qui a tiré la grenade .
Extraits d'un article paru sur le site du Figaro ;
"""""Il raconte comment à la tête d'un escadron de 8 hommes, au cours de la nuit, ils se sont retrouvés à quelques dizaines de mètres de manifestants qui ont allumé des petits feux dans la forêt de Sivens. Il raconte une atmosphère provocante et tendue, faite d'insultes.
« Petit à petit, la situation se dégrade, raconte le gendarme. Ils jettent des projectiles (...) Ils provoquent. Ils harcèlent. Nous avons le sentiment qu'ils cherchent une réponse de notre part. » « Dans un premier temps, les directives de notre hiérarchie sont claires, à savoir qu'on maintient notre position sans réplique de notre part », indique le chef de groupe.
Mais la tension monte. « L'agression des manifestants devient plus violente. Ils se rapprochent de nos positions. Ils sont de plus en plus nombreux. Les directives de notre commandement varient », explique le gendarme, selon le PV consulté par Le Parisien.
« La situation dégénère. La pression des manifestants s'accentue» Des tirs de flash-balls sont réalisés, mais « j'ai constaté qu'un groupe de 5 à 6 personnes déterminées venait vers nous. Il était suivi par un groupe plus nombreux. Ils étaient violents, agressifs et motivés. Ils nous projetaient des pierres. » « Je prends la décision de jeter une grenade offensive », explique-t-il. « Je préviens les manifestants de mon intention. » « Je la dégoupille, il fait noir mais je connais leur position. » Il assure « éviter de l'envoyer sur les manifestants eux-mêmes », mais précise : « Ils bougent beaucoup. »"""""
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/15/97001-20141115FILWWW00094-remi-fraisse-ce-que-dit-le-gendarme-qui-a-tire-la-grenade.php
http://www.leparisien.fr/faits-divers/la-nuit-ou-remi-fraisse-est-mort-15-11-2014-4294307.php
"""""Il raconte comment à la tête d'un escadron de 8 hommes, au cours de la nuit, ils se sont retrouvés à quelques dizaines de mètres de manifestants qui ont allumé des petits feux dans la forêt de Sivens. Il raconte une atmosphère provocante et tendue, faite d'insultes.
« Petit à petit, la situation se dégrade, raconte le gendarme. Ils jettent des projectiles (...) Ils provoquent. Ils harcèlent. Nous avons le sentiment qu'ils cherchent une réponse de notre part. » « Dans un premier temps, les directives de notre hiérarchie sont claires, à savoir qu'on maintient notre position sans réplique de notre part », indique le chef de groupe.
Mais la tension monte. « L'agression des manifestants devient plus violente. Ils se rapprochent de nos positions. Ils sont de plus en plus nombreux. Les directives de notre commandement varient », explique le gendarme, selon le PV consulté par Le Parisien.
« La situation dégénère. La pression des manifestants s'accentue» Des tirs de flash-balls sont réalisés, mais « j'ai constaté qu'un groupe de 5 à 6 personnes déterminées venait vers nous. Il était suivi par un groupe plus nombreux. Ils étaient violents, agressifs et motivés. Ils nous projetaient des pierres. » « Je prends la décision de jeter une grenade offensive », explique-t-il. « Je préviens les manifestants de mon intention. » « Je la dégoupille, il fait noir mais je connais leur position. » Il assure « éviter de l'envoyer sur les manifestants eux-mêmes », mais précise : « Ils bougent beaucoup. »"""""
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/15/97001-20141115FILWWW00094-remi-fraisse-ce-que-dit-le-gendarme-qui-a-tire-la-grenade.php
http://www.leparisien.fr/faits-divers/la-nuit-ou-remi-fraisse-est-mort-15-11-2014-4294307.php
Alain Vasseur- Localisation : Drome
Emploi/loisirs : Retraité Gie
Re: Le Général Favier parle sur RTL !
La Justice française va mal, très mal.
Quelle affaire aujourd'hui est réellement couverte par l'article du 11 du CPP, celle traitant du secret de l'enquête ?
Uniquement celle qui traite du quidam moyen, qui n'intéresse personne. Et c'est pourtant celle-là qui théoriquement présenterait le plus de risque de fuite.
Aujourd'hui, toute affaire médiatique voit ses évolutions étalées dans les médias, avec parfois même la copie des procès-verbaux.
Je m'inquiète réellement de l'état de notre système judiciaire.
Quelle affaire aujourd'hui est réellement couverte par l'article du 11 du CPP, celle traitant du secret de l'enquête ?
Uniquement celle qui traite du quidam moyen, qui n'intéresse personne. Et c'est pourtant celle-là qui théoriquement présenterait le plus de risque de fuite.
Aujourd'hui, toute affaire médiatique voit ses évolutions étalées dans les médias, avec parfois même la copie des procès-verbaux.
Je m'inquiète réellement de l'état de notre système judiciaire.
Franck "mano" Marino
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